Julie Botet, chorégraphe et danseuse débute son parcours à La Manufacture Vendetta Mathea (Aurillac) avant d’intégrer l’école du Centre Chorégraphique National de Roubaix sous Carolyn Carlson puis Olivier Dubois. Parallèlement, elle obtient en 2015 une licence en Art-Danse à l’Université Lille 3. En 2016, elle intègre pour une année la formation CobosMika Seed’s en Catalogne où elle fait la rencontre de nombreux chorégraphes catalans et européens. C’est en cette même terre catalane qu’elle s’initie à la vidéo-danse/performance en intégrant le collectif Palamos Hospital. Elle crée alors NEUS et KISS KISS. A son retour d’Espagne, elle crée NANA, courte vidéo tournée à Roubaix. En 2016 toujours, Julie intègre Les Sapharides qu’elle co-dirige désormais avec Mel Favre. Elles signent ensemble Dolores (2019), PUCIE (2020) et Jumelles (2022). Dès juin 2019, l’artiste initie son premier projet solo, Bébé. Dans le cadre de la création de ce solo, elle participe au programme ATLAS 2022, destiné aux jeunes chorégraphes, lors du Festival Impulstanz (Vienne, Autriche) sous l’oeil du dramaturge Guy Cools, alors coach du groupe ATLAS. A partir de 2022, elle intègre le Laboratoire Chorégraphique De l’Impertinence (Sète) dirigé par Dora Penchev et Zoé Lakhnati. Dans ce cadre, elle participe à deux créations collectives : Pauline Pauline (2022) et GUSH IS GREAT (2023) - cette dernière sera d’ailleurs sélectionnée pour le concours Danse Elargie 2024 au Théâtre de la Ville à Paris et emportera le deuxième prix du Jury ainsi que le prix du Jury Jeunes. Aujourd’hui Julie est danseuse-interprète pour Les Sapharides et La Ruse - Bérénice Legrand et Marinette Dozeville, et collabore également en tant que regard chorégraphique pour le collectif Lacavale, la Cie Proteo - Louise Wailly, Cie l’Impatiente - Antoine Domingos, l’Escamoteuse - Pauline Fontaine, Cie A-CO - Agathe Coquelle, et Cie SUMO - Mélissa Guex (Suisse). Elle intervient également pour des ateliers et workshops de danse et expressions vocales avec des groupes de femmes issues de divers horizons (en milieu carcéral, en EHPAD, avec des personnes en situation de handicap). Julie est également en cours de devenir danse-thérapeute spécialisée dans la maladie de Parkinson. L’année 2024 signe le lancement d’un nouveau projet pluridisciplinaire (danse, texte et photographie) intitulé Lymph Blood Story 9424, dont la création est prévue pour mars 2026.
© Louise Soulié
Chargée de production et de développement dans les arts vivants, Mathilde accompagne des artistes dans leurs projets de création et organise des événements culturels depuis 2019. Mathilde a travaillé à la réalisation de spectacles chorégraphiques et performatifs - Les Sapharides ; Yonsk ; Nathalie Baldo - mais aussi de pièces de théâtre sous toutes ses formes : participative, dans l’espace public musicale ou contée - Muriel Cocquet ; Nadia Ghadanfar , Forbon N'Zakimuena. Elle collabore également avec La Mascarade, festival de création contemporaine adossé au Théâtre de la Mascara dans l’Aisne, pour qui elle développe des actions d’accompagnement à l'émergence. Mathilde accorde une importance particulière aux rencontres artistiques et humaines et à la force des messages transmis. Elle aime coordonner, organiser, créer du liant et du lien. Membre du collectif Filage - coopérative d'accompagnement des acteur·ices artistiques et culturel·les à Lille – Mathilde aime participer à la recherche de manières toujours plus collectives et créatives de penser et effectuer nos métiers et notre secteur d'activité.
Max Gomard est formé à la danse au Conservatoire de Tours, puis à Cobosmika Seed's en Catalogne et intègre ensuite Coline à Istres où il fera cinq créations avec Thomas Lebrun, Fabrice Ramalingom, Alban Richard, Georges Appaix et Michel Kelemenis. En 2018 en parallèle de ses derniers mois en formation, il rejoint la Cie La Liseuse pour une reprise de rôle dans What do you think?. S’en suit une création avec Michel Kelemenis Coup de Grâce puis participe à l’ultime création de G.Appaix XYZ ou comment parvenir à ses fins. Depuis 2019, Max s’associe de nouveau à Julie Botet (YoNsk) et co-signe le solo Bébé.
Pascaline Verrier, danseuse, chorégraphe et voyageuse. Formée à la danse en Angleterre dans l’esprit d’Isadora Duncan, elle poursuit ses études au CNSM de Paris et elle intègre la cie Joseph Russillo dès l’âge de 17 ans. Ensuite elle poursuit son chemin d’interprète aux côtés de chorégraphes en France : Peter Goss pendant six ans qui a été pour elle un maître, François Guilbard, Charles Cré-Ange, Christophe Haleb, Frédéric Lescure, Rachel Mateis. Et pendant dix ans conjointement Daniel Larrieu et Christine Bastin. Parallèlement, dès la fin des années 80, elle anime des ateliers très régulièrement pour des danseurs professionnels ou en formation mais aussi pour des amateurs, travail qui s’avère essentiel à son équilibre. Cela l’amènera à aller pendant sept ans dans une école moscovite enseigner la danse. Un documentaire réalisé par Valérie Minetto « Moscou entre Ciel et Terre » témoigne de cet échange. Dix ans après, c’est sous la forme la forme d’un spectacle, d’images et de mots qu’elle reviendra sur cette aventure, « Astéria, ma vie est un voyage, mon corps est ma maison » créé en 2008. A la fin des années 90 elle découvre le Body-Mind Centering®, une technique somatique qui lui permet de continuer sa recherche. Elle devient praticienne BMC diplômée en 2017.
Nicolas commence son parcours avec une formation de chant et de solfège et de clarinette au conservatoire de Roubaix, puis se tourne après 10 ans de bases classiques vers une formation batterie et MAO ainsi qu’un BTS Audiovisuel. C’est avec le groupe The Lumberjack Feedback qu’il fait ses premières scènes en France et en Europe. Son style musical complexe puise dans de nombreux répertoires, du drone à la house en passant par la minimale et le Post Rock. Batteur et interprète pour divers projets (Gojira, Crowbar, Kylesa, Oxbow, Wolf Eyes, Acid King), il développe également un attrait pour la musique électronique, la production et le mix. Membre fondateur et actif du projet Beat Boutik, il inaugure avec eux son premier EP, The FloatingDots. Curieux, il crée aussi pour des projets de spectacles vivants, notamment avec les Sapharides (Dolores, Pucie et Jumelles). Il collabore également avec la compagnie Hej Hej Tak. Plus récemment, il fonde le groupe Queen(Ares) et lance son projet solo Godless-Mind qu’il inaugure avec son premier EP SCISSIONS.
© Korin K
Après avoir étudié l’éclairage et la scénographie à STAFF et l’école de design de Nantes en 2005. Il intègre la compagnie « Machines de L’ile » de François Delaroziere à Nantes. Sa passion pour la danse contemporaine et la performance l’amène à collaborer avec la compagnie de Carolyn Carlson à Roubaix en 2009, puis d’Olivier Dubois en 2012 pour de nombreuses tournées et créations jusqu’à aujourd’hui. Il accompagne et travaille conjointement avec nombreuses compagnies émergentes dans la création contemporaine autant sur la scénographie que sur l’éclairage de celles-ci. C’est par ce biais qu’il fait la rencontre de Mel Favre et Julie Botet - Les Sapharides - pour mettre en lumières la pièce PUCIE ainsi que la dernière création Jumelles.
Native de la région parisienne, où elle fait ses premières rencontres chorégraphiques, Mel Favre, chorégraphe et danseuse se forme corporellement et humainement à la danse par le biais de divers workshops avec Myriam Gourfink, Shai Faran, Blenard Azizaj ou encore Sita Ostheimer. En 2012, Mel obtient sa licence Art-Danse à l’Université Lille 3. Un an plus tard elle se lance en tant que chorégraphe et crée la Cie Sapharide. Ses premières recherches chorégraphiques, Infiniment double et Corps, questionnent l’être, le genre et plus spécifiquement la figure de l’androgynie sous différents prismes. Après l’obtention de son Diplôme d’État de professeur de danse contemporaine en 2015, Mel s’installe à Berlin pour suivre le Dance Intensive Program à la Tanzfabrik et travaillera sous la direction de Chaim Gebber - Open Scene entre 2016 et 2018. Elle collabore avec divers artistes peintres, graphistes en tant que modèle vivant ou actrice pour des courts- métrages comme Furniture porn d’Antoine Heraly à Berlin et Les Kiki Bronx à Lille. En 2016, elle s’associe à Julie Botet sous le nom des Sapharides ce qui permet à la Cie de prendre un nouveau tournant. Ensemble, elles créent Dolores (2019), PUCIE (2020), Jumelles (2022) Mère-maid (2023). En parallèle du travail chorégraphique elles développent les Fleshdance, pratique collective dansée, d’empuissancement par le corps et le mouvement. Dans le but de re-trouver nos corps authentiques, nos mouvement intuitifs, nos états instinctifs. Aujourd’hui, Mel travaille en tant que danseuse-interprète pour la metteuse en scène Muriel Coquet (Cie La lune qui gronde) et la chorégraphe Bérénice Legrand (Cie La Ruse) dans les pièces P.I.E.D et Faire soi.e. Suite à sa formation en hypnose Ericksonienne, elle développe aussi une pratique à mi-chemin entre pratique corporelle et hypnose, qu’elle considère comme « temps suspendu ». Ces temps multiples sont adaptables et complémentaires à n’importe quelles pratiques, artistiques ou non, physiques ou encore sportives. C’est un moment pour soi, rien que pour soi pour s’auto régénérer, activer sa créativité et continuer de se découvrir.
Originaire du sud-ouest de la France, Cassandra est maintenant basée à Bruxelles, en Belgique. Après des études d’arts appliqués à l’école Boulle et à l’université de la Sorbonne Nouvelle à Paris, elle obtient un master en scénographie à l’ENSAV La Cambre à Bruxelles en 2022. Elle travaille actuellement sur des projets de danse, de performance et de théâtre en tant que scénographe, constructrice, costumière et parfois performeuse. Ses recherches sont motivées par la relation entre le corps, la matière et l’espace pour interroger comment l’ensemble crée de nouvelles images porteuses d’émotions.
Zoé Lakhnati est une artiste chorégraphique basée entre Bruxelles et Sète. Elle est diplômée en danse classique du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon en 2019 et de P.A.R.T.S en 2022. Zoé est actuellement danseuse interprète pour les chorégraphes Mette Ingvartsen et Leïla Ka et a travaillé en tant qu’assistante pour Robyn Orlin et Dimitri Chamblas. En 2021 elle crée le laboratoire De l’impertinence en collaboration avec Dora Pentchev et chorégraphie le duo Where the fuck am I ? avec Per Anders Kraudy Solli.
Elsa Eskenazi vit entre plusieurs dimensions. Son parcours en virage a pour invariable son obsession et son attachement indéfectible pour la parole, son sens, le langage et ses effets.Elle travaille à Paris comme psychanalyste, poètesse et metteuse en scène 2022-23 Le Je+Tu de et par Pauline Fontaine / Cie l’Escamoteuse 2018-24 Y a quelqu’un ? De et par le clown Angelus - Hervé Langlois / Royal Clown Compagny. Elle est également aidante familiale (2017), détentrice d'un diplôme de maître de cérémonie funéraire (2018), passionnée de télé réalité et de rap français. Anciennement comédienne, elle est autrice de deux seules en scène pour le théâtre 2013 À la Sarbacane / 2015-16 Fifi History coécrit avec Léon Bonnaffé. En 2023 son poème Lettre à M est publié dans la revue numérique En Marge et la poètesse Rim Battal la sélectionne pour son mentorat de trois mois à la librairie Majo « Devenir Poète.sse » financé par le CNL.Revivre son premier livre de poésie est édité aux Éditions du Bunker en décembre 2024.
Danseur interprète pour Alain Platel et les Ballets C de la B puis avec Christian Rizzo, il commence à filmer et à photographier les corps pour prendre du recul sur sa pratique de la danse. Il a réalisé (images et montages) des installations suivantes : Les Fugueurs (long métrage expérimental), Songe Sétois (moyen métrage), Sur les bords de Loire (court métrage), Alors que la vie battait son plein (court métrage), Fugue (installation vidéo). Il a aussi été chef opérateur sur le court métrage Celui qui vient de Jules Bisson. En septembre 2020, il organise une exposition dans les ateliers d’Oullins lors de laquelle il présente son travail de photographie Etude défigurée. En mai 2021, il présente son travail dans une seconde exposition sur les thèmes de la déformation et de l’oubli. En avril 2023 il présente une installation vidéo (Mue) lors du festival le grand bain au CDCN Nord pas de Calais, Le Gymnase. En août 2023, sa première exposition solo (Fin de fugue) a eu lieu à la galerie Zoom à Sète. Parallèlement, il donne des cours au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique.
Artiste scénique pluridisciplinaire, Pauline Fontaine dirige la compagnie L’Escamoteuse depuis 2014. Elle crée des spectacles hybrides où se mêlent différents langages, tels que les arts du récit, le théâtre, le mouvement dansé et la création sonore. Par ailleurs autrice, elle place l’écriture et l’expérimentation littéraire au coeur de sa démarche de création. Son obsession de la mise en langage s’applique en général à des thématiques tenues sous silence. Elle explore les questions de l’intime en tant que matière politique, notamment avec sa dernière création Le Je+Tu qui interroge le couple. Elle accompagne aussi régulièrement d'autres artistes à l'écriture scéniques ou sonores (Forbon N'Zakimuena ; Le Scrupule du Gravier ; Le Cirque Rouage ; Presque Siamoise ; Looking for Paradise ; Le Sonographe...) et est interprète de la Cie Oh!.
Morgane Viennet, est chorégraphe, danseuse et maquilleuse professionnelle. D’abord diplômée du CCN Les Ballets du Nord de Roubaix en danse contemporaine en 2015 puis de l’école supérieure de danse Area à Barcelone en 2016, elle obtient en 2019 un Master en ISAC (Institut supérieur des Arts et des Chorégraphies) à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles ainsi qu’un diplôme de maquilleuse professionnelle à la Make Up Forever Academy en 2023. Egalement chorégraphe au sein du collectif d’artistes LOTO à Molenbeek de 2019 à 2022, ses recherches et créations artistiques sont axées sur la sensualité et la sexualité à travers une décontraction des images socialement pré-établies et dictées des corps féminins et sexués. Ses thèmes de prédilection sont le genre, le sacré, le mouvement et l’imagerie de la Madone. En tant qu’interprète, elle danse dans la pièce Lo.Li.Ta (création 2019) de Olga Alvarez/Cie la Taimada en Espagne. Entre 2018 et 2022, elle se produit en tant que performeuse burlesque sur différentes scènes de cabaret en Belgique: paris lesquelles L’Eden à Charleroi et le casino Viage à Bruxelles. En tant que Make Up Artist, elle travaille depuis 2022 pour différents projets musicaux, artistiques et audiovisuels et se spécialise en 2023 dans le cinéma, la mode et le théâtre.
Mélissa Guex (*1993) est danseuse et chorégraphe. C’est en pratiquant l’improvisation théâtrale qu’elle prend goût à la scène et décide de se former à la fois en danse et en théâtre. Entre 2013 et 2015, elle se forme à l'École Lassaad de Bruxelles (théâtre de mouvement), et continue de se former en danse via des stages à Bruxelles avec Ultima Vez, Peeping Tom, mais aussi à Tel Aviv avec Ohad Naharin. En 2016, elle entre à La Manufacture de Lausanne, et reçoit son Bachelor en danse en juin 2019. Mélissa Guex devient artiste associée du Théâtre Sévelin. A la suite de ses études, elle participe à la nouvelle création d’Eugénie Rebetez en tant qu'assistante à la chorégraphie et à la mise en scène. Elle collabore et danse avec : Géraldine Chollet, David Zambrano, et Anna marija Adomaityte pour sa pièce “Pas de Deux”. Mélissa présente son travail solo en tant que chorégraphe et performeuse au Théâtre Sévelin. D’abord avec “Sous Sol”, une forme courte, suivie de “Rapunzel”, sa dernière création. Mélissa jongle entre le monde de la nuit et du théâtre où elle expérimente différentes formes de performances. Elle explore la transformation à travers le costume et investit l’espace Urbain comme terrain de jeux.
Curieuse et passionnée Louise commence son apprentissage dansé par l’exploration de plusieurs styles et techniques (danse classique, modern-jazz, hip-hop, et contemporaine). Elle se spécialise en danse contemporaine et intègre l’école de danse contemporaine de Paris ACTS en 2018 et suit un enseignement d’accro-danse en 2022/2023. Très intéressée par la pluridisciplinarité du paysage artistique d’aujourd’hui, elle collabore avec plusieurs comédiens et metteurs en scène, compositeurs sonores, costumiers et designers textile, vidéastes et plasticiens. Elle souhaite transmettre l’idée que chaque élan créatif, indépendamment du domaine artistique, émerge du corps, du mouvement et de l’émotion. En tant que danseuse-interprète elle danse ou a dansé pour la Cie Winter Story in The Wild Jungle, Cie Playful, Cie Les Cils, Cie Sous la peau, Cie Les Sapharides, Cie La Ruse et Cie Marinette Dozeville entre 2020 et aujourd’hui. Dans le cadre de ces spectacles elle anime de nombreux ateliers tous âges en milieu scolaires, hospitaliers et autres. Aujourd’hui, parallèlement à son travail de danseuse, elle continue de s’enrichir des artistes et créateurs d’émotions qui l’entourent pour créer.
© Louise Breuil
Elise Daubié est chorégraphe, interprète et performeuse basée entre Lille et Toulouse. Elle se forme à la danse hip-hop et contemporaine dans les Hauts-de-France (Dans la rue la danse et CCN de Roubaix), au Canada (UQAM), en Espagne (Cobosmika) et à Toulouse (CDCN La Place de la Danse). En parallèle, elle suit le Master art et responsabilité sociale et se forme au massage ; ce qui guidera par la suite sa recherche chorégraphique tournée vers le soin. La transmission du mouvement dansé et la création d’espaces artistiques inclusifs sont également au cœur des projets d’Elise Daubié.
© Mahaut Clermont
